Dans les derniers jours de décembre, quelques belles trouvailles ... antiques !

Pour bien terminer cette année, disons "spéciale" avec quelques beaux engins quasiment centenaires (peut-être même plus) !

Un très beau diffuseur Brown type E1, vers 1926.

En très bon état général, et fonctionnel ! Bien sur ce diffuseur donne ce son assez "ferraillant", mais c'est d'époque !

Une bobine de Ruhmkorff, gros modèle. Pas de marque...

Complète, il ne manque pas la moindre vis, mais non testée !

Détail du contact vibrant de la bobine, avec sa vis de réglage.

Ce contact, fermé au repos, est en série avec la bobine primaire. A la mise sous tension, il est attiré par le noyau. Ainsi fait, il s'ouvre et le courant dans le primaire est interrompu. Le contact revient en place, le courant se rétablit et le contact s'ouvre à nouveau, et ainsi de suite... Lors de l'ouverture du contact il se crée une forte surtension dans l'enroulement secondaire. Selon les bobines (rapport de transformation entre primaire et secondaire), la tension peut atteindre plusieurs dizaines de kV.

Une seconde bobine de Ruhmkorff, modèle moyen.

Complète également et non testée non plus... Ces bobines ont été utilisées comme générateurs haute tension pour les laboratoires (tubes à rayons X, ...) et aussi comme premiers émetteurs dits "à étincelles".

Le dessous de la bobine mentionne "2 Volts".

Tension d'alimentation faible, mais assurément courant important ! Pour alimenter ce genre de bobines il vaut mieux éviter des alimentations DC stabilisées : les régulateurs n'aiment vraiment pas du tout les courants pulsés consommés par ces engins !

Une troisième bobine de Ruhmkorff, petit modèle.

Très esthétique avec son fil secondaire vert, il lui manque juste deux des petits pieds en bois.

Une des premières sources de courant continu : une pile dite de Grenet. Ce type de pile fut découvert en 1850 et utilisé dans les labos jusqu'au début du 20e siècle, notamment pour alimenter des bobines de Ruhmkorff comme celles ci-dessus.

Ces piles donnaient une tension d'environ 2V et pouvaient fournir un courant de plusieurs ampères (dépendant de la taille des électrodes et du volume de liquide acide).

Celle-ci est un petit modèle, 15cm de haut de la base de la bouteille à la plaque à bornes.

Les électrodes s'y trouvent encore et l'une des deux peut descendre dans la bouteille par réglage de l'axe central.

Pas essayé de la tester en y mettant de l'acide ! Cet objet sera purement décoratif.