Ma radio SBR ONDOLINA 1926.


Ondolina

Radio SBR, modèle Ondolina. Année : 1926

Face avant en aluminium (malheureusement abîmée) et caisse en bois recouverte de «Perkaline» noire.

Cette radio était vendue sous le logo «PANRADIO»... Je recherche toute information sur ce logo et cette distribution. Il est écrit: «pour l'usage exclusif des particuliers en Belgique seulement». Etait-ce une question de license à l'exportation? Ce logo est imprimé sur le boîtier.

Ce modèle fut fabriqué par SBR entre 1924 et 1928. Il y en eut 6500 vendus au total durant ces quatre années de production. Plusieurs présentations et versions ont existé. Faces avant cuivre, alu, peinte,... Caisse vernie ou recouverte. L'électronique a aussi évolué avec les années. Sur les premiers modèles, les fils d'alimentation sortaient par la face avant, et il n'y avait pas de rhéostats de chauffage, ni de commutateur de volume...

La présentation est inhabituelle pour l'époque. Alors que, en 1924 était encore le règne de l'ébonite et des sélecteurs à plots apparents, cet appareil avait un design tout à fait différent. On trouve une certaine harmonie dans cette présentation, avec les tubes alignés au-dessus des boutons, avec cette façade inclinée et surtout, chose rare pour l'époque: sérigraphiée. De plus, cette sérigraphie est très esthétique, il y a eu un vrai travail de recherche. Chapeau bas pour le designer de l'époque! Il est amusant de constater que pour les modèles de radios suivants fabriqués par SBR, (Super-Ondolina...) il n'y aura plus d'inscriptions sur les faces avants.

Cet appareil était vraisemblablement un haut de gamme pour l'époque. Puis, qui avait les moyens, dans ces années '20, se s'offrir une radio?


Ondolina
Ondolina
Ondolina
Ondolina

Deux vues de l'intérieur de l'appareil (clic pour agrandir...). Le châssis est en cuivre, d'une seule pièce pliée. Les bobinages sont installés dans des tubes en aluminium (blindage).

L'alimentation était prévue par batteries: 4V pour le chauffage filaments et 120V de tension anodique. Pour la connexion, des fils sortent à l'arrière de l'appareil. Une pile de 4.5v est plaçée à l'intérieur de l'appareil pour la polarisation négative des grilles.

Voici le relevé du schéma. (Fichier GIF de 31ko) 4 lampes; A410: préampli HF, A410: détection, A409: première BF, B409: finale BF.

Cet appareil est à réaction. La première lampe amplifie la signal HF. La seconde sert de détection et le signal sortant au niveau de son anode est renvoyé via le condensateur de réaction sur le circuit précédent. Ceci permet d'augmenter le gain de l'étage HF. Si on augmente trop la réaction, le système se transforme alors en oscillateur. La première lampe évite que les oscillations ne soient renvoyées à l'antenne. Cette disposition était obligatoire en Belgique; les réacteurs directs dans les circuits d'antenne furent interdits dès 1924.

Les deux dernières lampes sont un amplificateur BF. Le signal de sortie pouvait être branché soit après la lampe de détection (écouteur) ou dans le circuit de la lampe finale (pavillon ou diffuseur). Les connecteurs de sortie sont des jacks type «telephone». Si connexion de l'écouteur dans le jack «2 lampes» alors l'alimentation de l'étage basse fréquence est coupée par un contact auxiliaire de cette fiche. En utilisation de l'ampli BF, un commutateur à trois positions permet de régler le volume: «doux-moyen-fort».

Enfin, deux rhéostats permettent d'ajuster le courant de chauffage des lampes HF et des lampes BF.


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